Eve Angeli - LE site

Dream'up n°12 - Novembre/Décembre 2002

Absente des médias depuis de longs mois, Eve Angeli fait un retour
remarqué avec son nouveau single interprété par les quatre "gaillards"
du groupe britannique A1. Proclamée révélation francophone de l'année
dans la foulée, la chanteuse prouve qu'elle ne manque pas de ressources...

As-tu parfois redouté de tomber dans l'oubli ?
Eve : Depuis le succès de mon premier single "Avant de partir" (double disque d'or), je vis dans l'angoisse perpétuelle de sombrer dans l'anonymat ! Pour la préparation de ma tournée d'été 2002, j'ai été contrainte de m'isoler pendant de longues semaines au conservatoire Massenet de St-Etienne (Loire). Coupée de la frénésie du show-business et tenue à l'écart des caméras, j'appréhendais en effet d'être oubliée par tous. C'est mon côté paranoïaque (rires) ! Telle ne fût pas alors ma surprise de recevoir le "NRJ Music Awards" de la révélation francophone de l'année, face à des artistes très médiatisées comme les L5...

Peux-tu revenir sur tes débuts d'artiste ?
Eve : A l'âge de 17 ans, je participais à de nombreux concours de chant. L'un d'entre eux, "Le tremplin des étoiles" à Montélimar, a été décisif puisque j'y ai rencontré Michel Rostaing, mon mentor. Ce soir-là, il faisait parti du jury et m'a repérée parmi plus de 200 candidates. Quelques jours plus tard, il me proposait ses talents de compositeur et de manager... Rapidement, nous avons mis au point une maquette d'album que nous avons envoyée à différentes maisons de disques. Puis, en 1999, j'ai eu la chance de sortir victorieuse de l'émission "Graines de star". Assez naturellement, M6 m'a alors proposé mon premier contrat professionnel.

Pourquoi avoir choisi A1 pour enregistrer un duo ?
Eve : Il y a trois ans, lorsque j'étais totalemenet inconnue, j'ai eu le coup de foudre pour ces artistes en regardant l'émission "Top of the Pops" sur la chaîne anglaise BBC. Les années ont passé et, dernièrement, lors d'un week-end amoureux à Londres, j'ai entendu l'une de leur chansons à la radio. J'ai aussitôt appelé ma maison de disques qui m'a mise en relation avec les A1. Nous avons fait connaissance et ils sont montrés particulièrement enthoutiastes à l'idée d'un duo. Dans une ambience de détente et de convivialité, nous avons donc enregistré "Nos différences/Caught in the middle", la chanson à Londres et le clip en banlieue parisienne. J'ai ainsi réalisé un rêve de jeune fille...

Avec le temps, as-tu fais le deuil de tes complexes ?
Eve : La vie d'artiste me force à sortir de ma coquille et à vaincre ma timidité. Avec le public, je suis obligée de me montrer et de me dévoiler. Chanter est donc pour moi une vraie thérapie. Par ailleurs, le regard des autres m'apprend à accepter ce coprs que j'ai longtemps trouvé trop maigre. Et à force d'entendre dire qu'on me trouve sexy, je commence à y croire (rires) ! En ce sens, poser presque nue a été une belle victoire sur moi-même. Depuis, j'ose enfin me regarder dans la glace... A 22 ans, il était temps (rires) !

Que n'aimerais-tu pas qu'on pense de toi ?
Eve : Foncièrement honnête de nature, j'accepterais mal qu'on m'accuse d'hypocrisie ou de superficialité dans mon rapport avec le public et les médias. Je n'ai jamais hésité à partager une grande part de mon intimité avec les fans en répondant à toutes leurs questions. Et c'est toujours à coeur ouvert que je leur parle de mes complexes, de mes phobies et de mes doutes. En moi, tout est vrai, à l'exception de mon nom d'artiste, peut-être... En fait, je m'appelle Vanessa Eve Angeli. J'ai choisi d'utiliser mon deuxième prénom pour ne pas être confondue avec la chanteuse Vanessa Paradis.

Par amour, quelles folie es-tu prête à faire ?
Eve : Lorsque l'amour est en jeu, je crois être capable des pires excès ! Pour un homme, j'ai tout quitté : ma vie à Nîmes (Gard), ma famille, mes études... J'avais 18 ans, pas un sou en poche et le bac pour unique bagage. Et je n'ai aucun regret puisque je partage toujours sa vie, à Lyon. Par chance, mes parents ont accepté ma décision et je n'ai donc jamais eu à choisir entre eux et l'homme de ma vie. En fait, quand je veux quelque chose, surtout en amour, rien ni personne ne peut m'empêcher de l'obtenir !


		Dream'up n°12 - Novembre/Décembre 2002 Absente des médias depuis de longs mois, Eve Angeli fait un retour remarqué avec son nouveau single interprété par les quatre "gaillards" du groupe britannique A1. Proclamée révélation francophone de l'année dans la foulée, la chanteuse prouve qu'elle ne manque pas de ressources... As-tu parfois redouté de tomber dans l'oubli ? Eve : Depuis le succès de mon premier single "Avant de partir" (double disque d'or), je vis dans l'angoisse perpétuelle de sombrer dans l'anonymat ! Pour la préparation de ma tournée d'été 2002, j'ai été contrainte de m'isoler pendant de longues semaines au conservatoire Massenet de St-Etienne (Loire). Coupée de la frénésie du show-business et tenue à l'écart des caméras, j'appréhendais en effet d'être oubliée par tous. C'est mon côté paranoïaque (rires) ! Telle ne fût pas alors ma surprise de recevoir le "NRJ Music Awards" de la révélation francophone de l'année, face à des artistes très médiatisées comme les L5... Peux-tu revenir sur tes débuts d'artiste ? Eve : A l'âge de 17 ans, je participais à de nombreux concours de chant. L'un d'entre eux, "Le tremplin des étoiles" à Montélimar, a été décisif puisque j'y ai rencontré Michel Rostaing, mon mentor. Ce soir-là, il faisait parti du jury et m'a repérée parmi plus de 200 candidates. Quelques jours plus tard, il me proposait ses talents de compositeur et de manager... Rapidement, nous avons mis au point une maquette d'album que nous avons envoyée à différentes maisons de disques. Puis, en 1999, j'ai eu la chance de sortir victorieuse de l'émission "Graines de star". Assez naturellement, M6 m'a alors proposé mon premier contrat professionnel. Pourquoi avoir choisi A1 pour enregistrer un duo ? Eve : Il y a trois ans, lorsque j'étais totalemenet inconnue, j'ai eu le coup de foudre pour ces artistes en regardant l'émission "Top of the Pops" sur la chaîne anglaise BBC. Les années ont passé et, dernièrement, lors d'un week-end amoureux à Londres, j'ai entendu l'une de leur chansons à la radio. J'ai aussitôt appelé ma maison de disques qui m'a mise en relation avec les A1. Nous avons fait connaissance et ils sont montrés particulièrement enthoutiastes à l'idée d'un duo. Dans une ambience de détente et de convivialité, nous avons donc enregistré "Nos différences/Caught in the middle", la chanson à Londres et le clip en banlieue parisienne. J'ai ainsi réalisé un rêve de jeune fille... Avec le temps, as-tu fais le deuil de tes complexes ? Eve : La vie d'artiste me force à sortir de ma coquille et à vaincre ma timidité. Avec le public, je suis obligée de me montrer et de me dévoiler. Chanter est donc pour moi une vraie thérapie. Par ailleurs, le regard des autres m'apprend à accepter ce coprs que j'ai longtemps trouvé trop maigre. Et à force d'entendre dire qu'on me trouve sexy, je commence à y croire (rires) ! En ce sens, poser presque nue a été une belle victoire sur moi-même. Depuis, j'ose enfin me regarder dans la glace... A 22 ans, il était temps (rires) ! Que n'aimerais-tu pas qu'on pense de toi ? Eve : Foncièrement honnête de nature, j'accepterais mal qu'on m'accuse d'hypocrisie ou de superficialité dans mon rapport avec le public et les médias. Je n'ai jamais hésité à partager une grande part de mon intimité avec les fans en répondant à toutes leurs questions. Et c'est toujours à coeur ouvert que je leur parle de mes complexes, de mes phobies et de mes doutes. En moi, tout est vrai, à l'exception de mon nom d'artiste, peut-être... En fait, je m'appelle Vanessa Eve Angeli. J'ai choisi d'utiliser mon deuxième prénom pour ne pas être confondue avec la chanteuse Vanessa Paradis. Par amour, quelles folie es-tu prête à faire ? Eve : Lorsque l'amour est en jeu, je crois être capable des pires excès ! Pour un homme, j'ai tout quitté : ma vie à Nîmes (Gard), ma famille, mes études... J'avais 18 ans, pas un sou en poche et le bac pour unique bagage. Et je n'ai aucun regret puisque je partage toujours sa vie, à Lyon. Par chance, mes parents ont accepté ma décision et je n'ai donc jamais eu à choisir entre eux et l'homme de ma vie. En fait, quand je veux quelque chose, surtout en amour, rien ni personne ne peut m'empêcher de l'obtenir !
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