
Dream'up
- Juillet 2001

Chanteuse
volontaire et passionnée, Eve peut enfin profiter d'un succès
qui ne se dément pas au fur et à mesure des singles. Juste
retour de ses longs efforts, il semble d'ailleurs qu'une place d'honneur
lui soit personnellement réservée dans les hautes sphères
des classements.
-
Ton
emploi du temps te permet-il de jeter parfois un oeil sur ton écran
de télé ?
Eve : C'est vrai que le tourbillon qui m'emporte actuellement me
laisse peu de temps libres. Et puis, j'ai toujours préféré
la lecture à la télévision. Néanmoins, pour
me détendre, il m'arrive parfois de regarder "Un gars une
fille" (France 2). Et, bien évidemment, je n'ai pas échappé
au programme incontournable du moment : Loft Story ! (saison 1).
T'imagines-tu
être à la place d'une candidate de Loft Story ?
Eve : Cette émission a provoqué une telle moblisation
médiatique que, comme des millions de Français, je me
suis collée devant ma télé pour voir de quoi il
s'agissait exactement. Honnêtement, j'ai totalement accroché;
je trouve le concept original et c'est vrai que c'est passionnant de
voir évoluer une poignée de jeunes inconnus dans un lieu
coupé du monde. Cependant, pas une seule seconde je ne me suis
imaginée être dans la peau d'une des candidates j'en serais
même incapable ! je suis beaucoup trop timide et pudique pour
exposer mon intimité devant la caméra.
Quel
candidat aurais-tu élimé en premier ?
Eve : Entre Aziz et jean-Edouard, il n'y avait pour moi aucune hésitation.
Contrairement au choix des candidats, moi, j'aurais mis Jean-Edouard
sur la touche. Son attitude puérile et irresponsable, suite à
son aventure avec Loana, l'a à mes yeux totalement discrédité.
En
amour, tu préfères tout dire ou, au contraire, cacher
certaines choses ?
Eve : je suis à 200 % partisane de la transparence. Pour
ma part, je considère que amour et confiance sont deux notions
indissociables. Il faut savoir instaurer un vrai dialogue dans un couple
et faire partager à l'autre chacune de ses émotions, les
bonnes comme les mauvaises. Et puis, je me sentirais mal à l'aise
avec un partenaire qui me cacherait certaines choses. D'une nature parano,
j'aurais vite tendance à suspecter le pire...
Et
si ton petit ami te trompait, ne serait-ce qu'une fois, préférerais-tu
le savoir ?
Eve : Même s'il s'agissait d'une aventure sans lendemain,
d'un "accident", j'attendrais de l'homme que j'aime la franchise
et l'honnêteté qui s'imposent dans ce genre de situation.
Je souffrirais trop de l'apprendre plus tard et de passer pour une idiote
! Difficile de savoir comment je réagirais face à ce genre
d'aveu, mais je pense que je prendrais la décision de quitter
le fautif. Ensuite, si le garçon compte réellement à
mes yeux, peut-être que je reconsidérerais mon jugement...
La
peur du risque t'empêche-t-elle de pratiquer certaines activités
extrèmes ?
Eve : Malheureusement oui (rires)... Depuis mon plus jeune âge,
je rêve par exemple de me jeter d'un avion et de connaître
les sensations étourdissantes d'un saut en parachute. Mais je
suis tétanisée à l'idée que le parachute
ne s'ouvre pas. Même si enfant, j'étais un véritable
garçon manqué, depuis, la peur m'a appris a calmer certaines
de mes ardeurs !
Ta
fascination des lapins n'est-elle qu'une légende ?
Eve : Absolument pas (rires)... Chez moi (dans sa nouvelle maison
de la banlieue lyonnaise), je suis entourée d'une multitude de
lapins. Deux sont de chair et d'os, Jessica et Polisson, et les autres
sont soit des peluches, soit des figurines (qu'elle collectionne). Un
psychologue me dirait sans doute que cette fascination des lapins remonte
à ma petite enfance...
As-tu
d'ailleurs déjà envisagé d'entreprendre une psychothérapie
?
Eve : Quand j'étais adolescente, je souffrais tellement de
ma timidité qu'il m'est en effet arrivé de penser rencontrer
un psychologue. Mais maman (Sylvie) était là pour m'écouter
et soulager ma peine. Sans elle, j'aurai sûrement décidé
un jour de pousser la porte du cabinet d'un psy.