Télé Club Plus n°101 - Janvier 2001

"Eve Angeli : Bienvenue chez moi !"

Elle n'y est plus souvent, dans cette maison de Provence ! Et pourtant, c'est là qu'elle a rêvé, toute son adolescence, de devenir chanteuse. Pour Club Plus, la princesse du top a accepté de revenir sur les lieux des ses espoirs enfin réalisés. Nous voilà à Nîmes, dans l'intimité d'Eve Angeli. Et c'est une exclusivité !

Voici donc ta maison ! C'est là que tu as passé Noêl ?
Eve :
Oui, c'est là, en famille ! Comme je n'avais pas encore touché d'argent, j'ai fait des mini-cadeaux mais on était ensemble et c'est ce qui comptait. Ca faisait six mois que je n'avais pas vu mon frère parce qu'il était en Nouvelle-Calédonie. Il avait suivi mon aventure par le biais de ma mère qui lui envoyait toutes les coupures de presse. Mais c'était bon de se retrouver, surtout qu'on a toujours été très proches tous les deux.

Ta chambre est toute rangée. Où sont cachés tes posters ?
Eve :
Quand j'ai quitté la maison il y a deux ans, j'ai tout pris : mes posters, mes peluches ... C'est pour cela que ça fait un peu désert. Je me suis recréé mon ambiance dans ma nouvelle maison, près de Lyon. Je voulais me faire un nouveau nid douillet.

Comment était l'ambiance quand tu vivais chez tes parents ?
Eve :
Ca pouvait être assez calme parce que mon père est agent commercial. Dans la semaine, il n'était quasiment pas là. Donc, le soir, on se retrouvait à trois, ma mère, mon frère et moi. Alors c'est vrai, c'était plus bruyant le week-end. Surtout l'été !

A cause de la piscine? Ca devait être l'enfer pour la grande timide que tu étais!
Eve :
C'est rien de le dire ! Il y avait souvent du monde autour. Les amis de mon frère, ceux de mes parents. Comme j'étais une vraie sauvage, je fuyais les envahis-seurs. Je passais des week-ends entiers dans ma chambre, au frais à chanter. Mais il arrivait aussi que j'invite quelques copines. Je me souviens d'un jour où deux garcons ont téléphoné pour me prévenir qu'ils passeraient par chez moi pour piquer une tête. Comme j'étais avec deux amies et que je n'avais pas envie de les voir, je leur ai indiqué le mauvais chemin pour venir. Malheureusement, ils sont tombés sur une lointaine voisine qui leur a dit où se trouvait la maison. Mais j'ai fait l'innocente quand ils m'ont parlé des mes indications ...

Quelle était ta pièce préférée ?
Eve :
C'était ma chambre, définitivement ! Mais je passais aussi du temps dans la cuisine, quand il me prenait l'envie de faire un gâteau. Le problème, c'est que je les faisais au pif, sans suivre une recette. Parfois ils étaient durs comme du ciment, parfois très liquides. Mais en dehors de ces envies de gâteaux, je ne m'arrêtais à la cuisine que pour me faire un dîner rapide. Comme ma mère travaillait tard, on mangeait quand on voulait, souvent chacun de son coté. Moi, c'étais souvent dans ma chambre. Je me faisais des oeufs et des pâtes, et je filais dans mon antre.

Et puis un jour, tu as déménagé. Tu t'es retrouvée toutes seule ?
Eve :
Pas tout à fait parce que j'ai eu de la chance. J'ai emmenagé dans un logement attenant à la maison des parents d'une copine, à la campagne. J'étais tout près de chez Michel Rostaing, mon auteur-compositeur qui est aussi mon manager. Et on travaillait toute la journée ensemble. Mais c'est vrai que le soir, pendant la première année, c'était pesant. Quand vraiment je me sentais trop seule, j'allais voir les parents de ma copine. Mais comme j'étais toujours aussi timide, je restais souvent seule devant la télé et j'attendais le lendemain.

Ca devait être dur !
Eve :
Très ! J'étais très proche de ma mère, toujours dans ses jupes. La première année, elle me manquait énormément. J'avais un cafard terrible. Mais je voulais avancer dans la musique, alors j'ai tenu bon.

Aujourd'hui que tu as un rytme de folie, tu dois apprécier la solitude !
E
ve : On peut même dire que je la recherche. Je cours dans tous les sens et je ne rentre pas tous les soirs à la maison. Alors quand j'y suis, c'est le bonheur de me retrouver seule ! Depuis quelques mois, je rencontre tellement de gens que, parfois, j'ai besoin de silence.

Propos recueillis par Dany Blondelle

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