Salut n°71 - Janvier 2001

Balade fun et coquine avec la plus secrète de nos chanteuses frenchy...

Look glamour, silhouette de star, Eve Angeli fait partie de ces chanteuses qui savent garder leur mystère jusqu'au bout. Mais nous, prêts à tout pour faire plus ample connaissance, nous lui avons donné rendez-vous en plein coeur de la capitale, place de la Bastille, du côté du "Monde des enfants". Manège enchanté, tir à la carabine, saut à l'élastique... la jolie Eve s'est vite prise au jeu, au point de nous donner le tournis ! En effet, la belle adore délirer, et plutôt deux fois qu'une !

 

On t'a proposé de faire ce reportage dans une fête foraine pour voir si tu es une jeune femme pleine de folie ou plutot quelqu'un de sage !
Eve :
En fait, j'adore danser et m'éclater. Avec mes amis, que je ne vois malheureusement pas assez, ce qui m'amuse le plus c'est d'aller sur des manèges qui donnent des sensation fortes. Je suis d'ailleurs une fan de Disneyland Paris, où je suis allée une bonne dizaine de fois ! Space Mountain est mon attraction préférée, et je ne m'en lasse pas !

Es-tu du genre à faire des blagues ?
Eve :
J'adore embêter tout le monde et demander des choses impossibles. Quelque-fois, je fais des caprices et je dis : "J'ai envie de faire l'Olympia !" Tout le monde me regarde alors avec de gros yeux, car bien sûr, il va falloir que j'attende mon tour. En fait, je suis une vraie enquiquineuse ! Demandez à Michel, vous verrez... (rires)

Qu'est-ce qui te fait craquer dans la vie ?
Eve :
Ado, j'étais fan des boys bands, des Worlds Apart, en particulier. Je lisais tout ce qui paraissait sur eux ! À cette époque, j'achetais "Salut", bien sûr ! (rires). Sinon, j'adore les fringues. Quand je rentre dans un magasin, je dévalise tout, c'est ma petite folie (elle me montre le superbe manteau qu'elle vient de s'acheter).

Tu donnes l'image d'une chanteuse mystérieuse... Peux-tu nous dire qui se cache derrière ?
Eve :
Je suis comme tout le monde ! (sourire). Adolescente, j'étais très complexée et timide. J'avais du mal à aller vers les autres, je rougissais tout le temps ! C'est pour cela que je chante. Pour moi, c'est une sorte de thérapie. Cela m'aide à savoir qui je suis. La chanson m'a vraiment libérée de tous mes complexes. Et, maintenant, je fais ce qui me plait... Il y a un an, je me suis fait tatouer une étoile dans le dos. J'ai même osé mettre un percing sur mon nez, c'est mon petit côté rebelle !

Justement, accordes-tu beaucoup d'importance à ton look ?
Eve :
L'image, c'est essentiel pour une chanteuse. J'ai ma propre styliste qui s'occupe de ma garde-robe et qui connaît bien mes goûts : je l'adore ! Vous ne me verrez jamais avec le look lolita de Christina Agullera ou d'Alizée, que j'aime beaucoup par ailleurs. Moi, je préfère ce qui est glamour et romantique. Ça me correspond davantage.

Te voir dans la presse à la une des magazines, c'est plutôt déstabilisant, non ?
Eve :
C'est génial ! J'achète toutes les revues dans lesquelles on parle de moi. D'ailleurs, j'ai un énorme classeur avec tous les articles parus. Mais il y a une chose que je n'aime pas, c'est de me voir en photo. Je me trouve toujours un défaut ! Une fois, sur une émission télé, j'ai failli péter les plombs à cause d'une maquilleuse débutante qui avait mal fait son travail. J'étais rouge d'un côté, blanche de l'autre ! Au début, je ne voulais pas y aller, mais j'ai dû affronter les caméras...

Qu'est-ce qui t'agace le plus chez toi ?
Eve :
Je suis tête en l'air, j'oublie vraiment tout ! De ma trousse de maquillage à mon portable, je perds tout ce que je touche... Heureusement que mon manager est là pour me surveiller, sinon ce serait la catastrophe ! (rires).

À 20 ans, tu vis un rêve... Qu'as-tu de plus que les autres ?
Eve :
À 18 ans, je n'ai pas hésité à tout laisser tomber pour la chanson. Les études, les amis, ma famille... Je n'ai pas eu peur de laisser derrière moi mon passé pour construire mon avenir. Même si ça n'a pas été toujours rose, j'ai toujours cru en mon étoile !

D'où te vient cette force ?
Eve :
J'aime l'idée que nous avons tous une destinée. À 3 ans, je voulais déjà chanter, mais personne n'y croyait vraiment. Un jour, alors que j'avais 6 ans, ma mère est allée voir une voyante qui lui a prédit que quelqu'un de proche allait devenir célèbre. Ma mère a longtemps gardé le secret, mais lorsque j'ai commencé à chanter, elle m'a tout dit. Depuis, la chance m'a toujours souri. J'espère que cela va continuer... (sourire)

En quatre mois, tu as dû avoir l'occasion de rencontrer des stars...
Eve :
J'ai eu la chance de croiser la troupe des Dix Commandements. C'était pendant le "Grand Hit 2000" sur M6. Je devais recevoir mon premier disque d'or pour "Avant de partir", et Daniel Levi, qui était sur la scène, s'est approché de moi pour me féliciter personnellement. C'était génial pour moi, surtout de la part d'un chanteur confirmé comme lui.

"Avant de partir" parle d'une love story qui se finit mal : as-tu déjà vécu un chagrin d'amour ?
Eve :
Je n'ai jamais connu de grande histoire d'amour. Je chante des chansons tristes, car j'ai l'impression que l'amour n'est pas pour moi. Tu sais, je suis une grande romantique qui attend toujours l'homme idéal !

Et si tu devais craquer, ce serait pour qui ?
Eve :
Je craque sur les hommes mûrs, comme Richard Gere, Mel Gibson ou, en plus jeune, Garou, qui est bourré de charme...

As-tu de petites manies que tu pourrais révéler à tes fans ?
Eve :
Je suis très superstitieuse ! J'ai un porte-bonheur qui veille sur moi, mais je ne peux pas vous dévoiler ce que c'est. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'avant d'aller sur scène je lui demande de réaliser tous mes voeux. C'est mon grigri à moi !

En cette période de voeux, quel serait le plus beau cadeau qu'on puisse te faire ?
Eve : Rencontrer mon public et surtout trouver le grand amour... S'il existe, bien sûr ! (grand sourire).

Propos recueillis par Xavier

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Cette styliste s'appelle Ethy Lachkar, mais depuis, Eve choisi elle-même ses vêtements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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