Look
glamour, silhouette de star, Eve Angeli fait partie de ces chanteuses
qui savent garder leur mystère jusqu'au bout. Mais nous,
prêts à tout pour faire plus ample connaissance,
nous lui avons donné rendez-vous en plein coeur de la capitale,
place de la Bastille, du côté du "Monde des
enfants". Manège enchanté, tir à la
carabine, saut à l'élastique... la jolie Eve s'est
vite prise au jeu, au point de nous donner le tournis ! En effet,
la belle adore délirer, et plutôt deux fois qu'une
!
On
t'a proposé de faire ce reportage dans une fête foraine
pour voir si tu es une jeune femme pleine de folie ou plutot quelqu'un
de sage !
Eve : En fait, j'adore danser et m'éclater. Avec mes
amis, que je ne vois malheureusement pas assez, ce qui m'amuse
le plus c'est d'aller sur des manèges qui donnent des sensation
fortes. Je suis d'ailleurs une fan de Disneyland Paris, où
je suis allée une bonne dizaine de fois ! Space Mountain
est mon attraction préférée, et je ne m'en
lasse pas !
Es-tu
du genre à faire des blagues ?
Eve : J'adore embêter tout le monde et demander des
choses impossibles. Quelque-fois, je fais des caprices et je dis
: "J'ai envie de faire l'Olympia !" Tout le monde me
regarde alors avec de gros yeux, car bien sûr, il va falloir
que j'attende mon tour. En fait, je suis une vraie enquiquineuse
! Demandez à Michel, vous verrez... (rires)
Qu'est-ce
qui te fait craquer dans la vie ?
Eve : Ado, j'étais fan des boys bands, des Worlds Apart,
en particulier. Je lisais tout ce qui paraissait sur eux ! À
cette époque, j'achetais "Salut", bien sûr
! (rires). Sinon, j'adore les fringues. Quand je rentre dans un
magasin, je dévalise tout, c'est ma petite folie (elle
me montre le superbe manteau qu'elle vient de s'acheter).
Tu
donnes l'image d'une chanteuse mystérieuse... Peux-tu nous
dire qui se cache derrière ?
Eve : Je suis comme tout le monde ! (sourire). Adolescente,
j'étais très complexée et timide. J'avais
du mal à aller vers les autres, je rougissais tout le temps
! C'est pour cela que je chante. Pour moi, c'est une sorte de
thérapie. Cela m'aide à savoir qui je suis. La chanson
m'a vraiment libérée de tous mes complexes. Et,
maintenant, je fais ce qui me plait... Il y a un an, je me suis
fait tatouer une étoile dans le dos. J'ai même osé
mettre un percing sur mon nez, c'est mon petit côté
rebelle !
Justement,
accordes-tu beaucoup d'importance à ton look ?
Eve : L'image, c'est essentiel pour une chanteuse. J'ai ma
propre styliste qui s'occupe de ma garde-robe et qui connaît
bien mes goûts : je l'adore ! Vous ne me verrez jamais avec
le look lolita de Christina Agullera ou d'Alizée, que j'aime
beaucoup par ailleurs. Moi, je préfère ce qui est
glamour et romantique. Ça me correspond davantage.
Te
voir dans la presse à la une des magazines, c'est plutôt
déstabilisant, non ?
Eve : C'est génial ! J'achète toutes les revues
dans lesquelles on parle de moi. D'ailleurs, j'ai un énorme
classeur avec tous les articles parus. Mais il y a une chose que
je n'aime pas, c'est de me voir en photo. Je me trouve toujours
un défaut ! Une fois, sur une émission télé,
j'ai failli péter les plombs à cause d'une maquilleuse
débutante qui avait mal fait son travail. J'étais
rouge d'un côté, blanche de l'autre ! Au début,
je ne voulais pas y aller, mais j'ai dû affronter les caméras...
Qu'est-ce
qui t'agace le plus chez toi ?
Eve : Je suis tête en l'air, j'oublie vraiment tout
! De ma trousse de maquillage à mon portable, je perds
tout ce que je touche... Heureusement que mon manager est là
pour me surveiller, sinon ce serait la catastrophe ! (rires).
À
20 ans, tu vis un rêve... Qu'as-tu de plus que les autres
?
Eve : À 18 ans, je n'ai pas hésité à
tout laisser tomber pour la chanson. Les études, les amis,
ma famille... Je n'ai pas eu peur de laisser derrière moi
mon passé pour construire mon avenir. Même si ça
n'a pas été toujours rose, j'ai toujours cru en
mon étoile !
D'où
te vient cette force ?
Eve : J'aime l'idée que nous avons tous une destinée.
À 3 ans, je voulais déjà chanter, mais personne
n'y croyait vraiment. Un jour, alors que j'avais 6 ans, ma mère
est allée voir une voyante qui lui a prédit que
quelqu'un de proche allait devenir célèbre. Ma mère
a longtemps gardé le secret, mais lorsque j'ai commencé
à chanter, elle m'a tout dit. Depuis, la chance m'a toujours
souri. J'espère que cela va continuer... (sourire)
En
quatre mois, tu as dû avoir l'occasion de rencontrer des
stars...
Eve : J'ai eu la chance de croiser la troupe des Dix Commandements.
C'était pendant le "Grand Hit 2000" sur M6. Je
devais recevoir mon premier disque d'or pour "Avant de partir",
et Daniel Levi, qui était sur la scène, s'est approché
de moi pour me féliciter personnellement. C'était
génial pour moi, surtout de la part d'un chanteur confirmé
comme lui.
"Avant
de partir" parle d'une love story qui se finit mal : as-tu
déjà vécu un chagrin d'amour ?
Eve : Je n'ai jamais connu de grande histoire d'amour. Je
chante des chansons tristes, car j'ai l'impression que l'amour
n'est pas pour moi. Tu sais, je suis une grande romantique qui
attend toujours l'homme idéal !
Et
si tu devais craquer, ce serait pour qui ?
Eve : Je craque sur les hommes mûrs, comme Richard Gere,
Mel Gibson ou, en plus jeune, Garou, qui est bourré de
charme...
As-tu
de petites manies que tu pourrais révéler à
tes fans ?
Eve : Je suis très superstitieuse ! J'ai un porte-bonheur
qui veille sur moi, mais je ne peux pas vous dévoiler ce
que c'est. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'avant d'aller
sur scène je lui demande de réaliser tous mes voeux.
C'est mon grigri à moi !
En
cette période de voeux, quel serait le plus beau cadeau
qu'on puisse te faire ?
Eve : Rencontrer mon public et surtout trouver le grand
amour... S'il existe, bien sûr ! (grand sourire).
Propos
recueillis par Xavier